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Cette collection rassemble les références des publications dont au moins l'un des auteurs est affilié au Céreq (titulaire ou associé) ou publiées dans l'une des collections du Céreq. Ces références sont parfois accompagnées du document en texte intégral.
Créé en 1971, le Centre d’études et de recherches sur les qualifications est un pôle d’études et de recherche au service des professionnels, des décideurs, des partenaires sociaux et plus largement de tous les acteurs de la formation, du travail et de l’emploi.
Sous la double tutelle du ministre chargé de l'éducation et du ministre chargé de l'emploi, le Céreq porte, depuis près de 50 années, un regard éclairé sur les questions liées au rôle de la formation initiale et continue dans les parcours professionnels, à l’insertion professionnelle des jeunes, à l’évolution des métiers, du travail, des compétences et des certifications.
Le Céreq comporte un réseau de 12 centres associés implantés dans des unités mixtes de recherche ou des équipes d'accueil. Ce réseau lui permet d'approfondir les analyses sur les dynamiques formation-travail-emploi et de développer des recherches. Au total, le potentiel d'études et de recherche du Céreq est composé de plus de 70 chargés d'études et plus de 100 chercheurs partenaires.
Derniers dépôts

Formation emploi : revue française de sciences sociales
Rubrique réalisée en collaboration avec le centre de documentation du Céreq
Emploi
Genre et politiques d'emploi : Une comparaison Allemagne-France
Perrier, Gwenaëlle
Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2022. - 228 p. - (Res publica (Presses universitaires de Rennes)).
Les politiques française et allemande de lutte contre le chômage contribuent-elles à réduire les inégalités entre les sexes sur le marché du travail ? Le gender mainstreaming porté par l'Union européenne a-t-il favorisé une prise en compte de cette thématique dans les politiques d'« activation » des personnes sans emploi ? Au croisement de l'analyse de l'action publique et des études de genre, cet ouvrage analyse les manières dont sont prises en compte ces questions dans les politiques d'emploi ainsi que les freins à leur diffusion depuis le milieu des années 2000. L'enquête de terrain centrée sur deux cas locaux montre que, malgré l'institutionnalisation des questions de genre dans le secteur de l'emploi, un écart i...
Depuis la modernisation et la redéfinition du rôle des services publics de l’emploi belges, de nouveaux professionnels d’aide à la recherche d’emploi ont émergé à côté des intervenants publics déjà en activité, représentant un tournant sur le marché de l’accompagnement. À partir d’une démarche empirique auprès de deux agences de sélection et de placement, cet article s’attèle à rendre compte des enjeux de reconfiguration du travail des opérateurs privés. Bien que leurs activités diffèrent, ces deux dispositifs d’accompagnement dans l’emploi partagent la même finalité : sélectionner, placer et accompagner les candidats en quête de possibilités de carrière. S’inscrivant dans une sociologie de l’action publique, cet article vise toutefois à montrer que ces dispositifs contribuent davantage à profiler des parcours plutôt qu’à placer les candidats sur le marché de l’emploi, renvoyant ainsi à une nouvelle forme d’intermédiation.
Sous l’effet conjugué des politiques économiques et éducatives visant à sensibiliser et encourager les étudiant·es à l’« entrepreneuriat », de plus en plus de jeunes diplômé·es issu·es de classes supérieures délaissent leurs positions de cadre salarié en entreprise pour s’engager dans la création d’une start-up. Mobilisant une double enquête qualitative et quantitative menée par entretiens (n = 45) et par questionnaire (n = 501) auprès de fondateurs et fondatrices de start-up, cet article s’intéresse aux déterminants, aux logiques et aux modalités de l’engagement entrepreneurial de ces individus socialement dotés et favorisés. Loin d’être investi comme un ascenseur social par des personnes en situation de précarité, la création de start-up semble surtout fonctionner comme un accélérateur de carrière, permettant à de jeunes diplômé·es déjà bien inséré·es dans l’emploi de s’affranchir de la subordination salariale et d’accéder au statut de chef d’entreprise, sans avoir à gravir les éc...
Le déploiement, depuis une dizaine d’années, de politiques dites de sécurisation des parcours professionnels s’est appuyé sur la montée en charge – antérieure – de la valorisation des compétences à des fins de mobilité. S’ils mettent en avant la diversité de leurs méthodes, ces dispositifs – à l’instar du bilan de compétences étudié ici – privilégient une prise en charge individualisée et externalisée vis-à-vis du travail, quand bien même les « désirs » croissants de mobilité traduiraient un problème plus global lié en partie au travail. Quelles sont alors les opportunités, mais aussi les limites d’une démarche individualisée et externalisée de valorisation des compétences, notamment vis-à-vis de parcours professionnels « déqualifiant » et d’inégalités d’accès à la formation ?
Formation et évolution professionnelle s’articulent de façon différente entre les femmes et les hommes salariés. Les logiques à l’œuvre peuvent être mises en évidence à partir de l’enquête Formation et qualification professionnelle (FQP), réalisée par l’Insee en 2014 et 2015, qui retrace les parcours professionnels et de formation sur les cinq années précédentes. Sur cette période, suivre une formation d’au moins 18 heures est plus souvent associé à une progression professionnelle pour les femmes, notamment cadres et professions intermédiaires. Pour les hommes, la formation a plus souvent lieu après un changement professionnel. Elle n’a pas d’effet causal sur la progression professionnelle des employés et ouvriers et témoigne plutôt d’un renforcement de leur relation avec l’entreprise dans un contexte de tensions de recrutement.
Sans revenir ici sur la notion de compétences, force est de constater qu’elle est mobilisée tout au long des étapes de la relation formation-emploi. De la sorte, la compétence est au cœur des visées de rapprochements entre formation et emploi, la formation devenant une injonction.
Ainsi, Yves Dieudonné Bapes Ba Bapes et Russel Ponty Zambo évoquent un renouveau de l’adéquationnisme et en analysent la difficile mise en œuvre dans la méthode des situations de travail formatives. Faire correspondre l’étude de cas mobilisés en classe à des compétences professionnelles se heurte à un certain nombre de difficultés, examinées ici au travers de l’exemple du Cameroun.
Le développement des compétences par la formation en cours de vie professionnelle révèle également de nombreux défis, notamment en matière d’inégalités d’accès à la formation. Karine Briard renouvelle l’analyse en auscultant, à l’aune de l’état du marché de l’emploi, les inégalités de genre en matière de formation continue et de...
Cette étude analyse l’ingénierie des situations de travail formatives dans l’enseignement technique et professionnel au Cameroun. Elle se concentre sur les difficultés enseignantes en termes de constructions adéquationnistes autour de ces procédés pédagogiques. Dans le sillage des problématiques liées à l’approche par compétences (APC), cette étude appréhende les situations de travail formatives non pas comme une simple activité éducative ou d’apprentissage, mais comme une activité d’intermédiation entre la formation et l’emploi. Autrement dit, comme un micro-dispositif de l’adéquationnisme.
Présentation de la revue
Formation emploi : revue française de sciences sociales traite des relations entre systèmes de formation et système productif. La revue s'adresse à toutes les personnes intéressées par les rapports entre formation, travail et emploi : chercheurs, décideurs, enseignants, acteurs. Elle est ouverte à des approches disciplinaires multiples : sociologie, économie, gestion, sciences de l’éducation notamment...
Un comité de lecture indépendant sélectionne en double aveugle les articles, sur la base de rapports anonymes. La revue a été créée à l'initiative du Céreq qui lui fournit les moyens éditoriaux. Elle est reconnue par les instances académiques (CNU, HCERES, CNRS.) en sociologie, économie-gestion, sciences de l’éducation notamment, et répertoriée dans des grandes bases de données internationales (Erih+, JEL, Scopus…).
La revue Formation Emploi publie des numéros Varia ou des articles hors dossier offrant l’opportunité aux auteurs de publier des articles indépend...