A redrawn phylogeny of guenons based upon their calls - biogeographical implications
Résumé
A phylogeny of guenons was drawn up from the analysis of the acoustic structure of their cohesion, contact and alarm calls, as well as of the loud calls of the adult males. The plesiomorphic or apomorphic state of every acoustic parameter retained was inferred from comparisons with calls given by papionines and/or colobines. A cladistic method was used for analysing a matrix of species by character.
The proposed phylogeny separates guenons into two groups: the one includes all forest- living arboreal forms, the other most of the terrestrially-adapted species. The latter, together with C. nigroviridis, which lie close to the origin from which all guenons diverged, share a relatively primitive position, while the arboreal species are the most derived living representatives of the taxon. Quite reliable interspecific affinities are found among arboreal forms, while there are some inconsistencies for the more primitive species. Such results suggest that cercopithecines would have undergone a radiation from more or less open habitats into forests, the evolution proceeding from large-bodied, partly-terrestrial forms to smaller arboreal ones.
L'étude comparée de la structure des vocalisations des cercopithèques a été utilisée pour établir une phylogénie du groupe, à l'aide d'une méthode cladistique. Le statut plésiomorphe ou apomorphe des paramètres acoustiques pris en compte a été inféré par comparaison avec les cris des papioninae et/ou colobinae.
La phylogénèse proposée sépare les espèces en deux groupes: le premier comprend toutes les formes forestières arboricoles, le second la majorité des formes adaptées à la terrestrialité. Ces dernières partagent un certain nombre de traits primitifs avec C. nigroviridis, espèce qui ocupe la position la plus proche du point de divergence de l'ensemble des cercopithèques. Les espèces arboricoles apparaissent comme les formes les plus dérivées du taxon. Les affinités interspécifiques entre ces dernières sont bien établies tandis qu'elles sont plus contradictoires pour les formes terrestres qui pourraient constituer un groupe paraphylétique.
De tels résultats suggèrent que les cercopithecoids auraient effectuer une radiation à partir d'habitats plus ou moins ouverts vers la for[etilde]t, l'évolution procédant de formes lourdes, partiellement terrestres, vers des formes légères, arboricoles.