Potentiel de l’archéointensité en datation archéomagnétique au haut MoyenÂge et au premier millénaire av. J.-C. : illustration avec cinq fours de Cumes, Mégara Hyblaea et Incoronata (Italie) - Université de Rennes Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2014

Potentiel de l’archéointensité en datation archéomagnétique au haut MoyenÂge et au premier millénaire av. J.-C. : illustration avec cinq fours de Cumes, Mégara Hyblaea et Incoronata (Italie)

Mathilde Villette
  • Fonction : Auteur
Philippe Lanos
Annick Chauvin
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 833411
Gwenaël Hervé
Priscilla Munzi
Et Al.
  • Fonction : Auteur

Résumé

Cette communication présente les datations archéomagnétiques de cinq fours mis au jour sur les sites de Megara Hyblaea (Sicile), d’Incoronata (Basilicate) et de Cumes (Campanie). Le contexte archéologique place le fonctionnement de ces fours à l’époque grecque (premier millénaire av. J.-C.) à Mégara Hyblaea et Incoronata et au haut Moyen-Âge à Cumes. Au moins 15 prélèvements par structure ont été effectués suivant la méthode du chapeau de plâtre ou par carottage des parois. Les archéodirections moyennes ont été déterminées après désaimantation thermique et par champ alternatif et les archéointensités par le protocole de Thellier-Thellier avec corrections d’anisotropie et de vitesse de refroidissement. La datation archéomagnétique de ces structures illustre la difficulté du choix du référentiel en Italie méridionale. En effet, les courbes de variation séculaire italiennes demeurent trop imprécises ou incomplètes du fait d’un nombre insuffisant de données de référence (Tema et al., 2006 ; 2013). L’utilisation des courbes d’Europe occidentale, construites à partir d’archéointensités de référence de qualité, est discutable en raison de l’éloignement par rapport au point de référence Paris (1300 à 1600 km). Les référentiels d’Europe de l’Est sont plus proches (800 km), mais le faible nombre d’archéointensités de référence de qualité ne permet pas une datation fiable. Aussi, l’alternative la plus fiable aux courbes italiennes s’avère le modèle européen SCHA.DIF.3k construit après sélection des données d’intensité suivant le protocole de mesure au laboratoire et le nombre d’échantillons (Pavon-Carrasco et al., en révision). Les résultats mettent en évidence le potentiel de datation de l’archéointensité grâce à sa forte variation séculaire au haut Moyen-Âge et au premier millénaire av. J.-C. (Gomez-Paccard et al., 2012 ; Hervé et al., 2013). L’archéointensité affine en effet de 20 à 30% la datation obtenue avec l’archéodirection seule. De nouvelles intensités de référence en Europe permettraient d’optimiser encore ce potentiel.
Fichier non déposé

Dates et versions

insu-01080463 , version 1 (05-11-2014)

Identifiants

  • HAL Id : insu-01080463 , version 1

Citer

Mario Denti, Mathilde Villette, Philippe Lanos, Annick Chauvin, Gwenaël Hervé, et al.. Potentiel de l’archéointensité en datation archéomagnétique au haut MoyenÂge et au premier millénaire av. J.-C. : illustration avec cinq fours de Cumes, Mégara Hyblaea et Incoronata (Italie). 24 ème Réunion des sciences de la Terre 2014, Oct 2014, Pau, France. pp.58. ⟨insu-01080463⟩
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