La côte du Chili entre 26 et 32S, témoin d’un changement de dynamique de l’avantarc au cours du Pléistocène - Université de Rennes Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2014

La côte du Chili entre 26 et 32S, témoin d’un changement de dynamique de l’avantarc au cours du Pléistocène

Joseph Martinod
Vincent Regard
German Aguilar
  • Fonction : Auteur
Benjamin Guillaume
Et Al.
  • Fonction : Auteur

Résumé

Un des traits les plus marquants de la côte du Chili entre 26 et 32S est l’omniprésence de marqueurs géomorphologiques témoins du soulèvement Pléistocène du continent. Il s’agit soit de successions de terrasses d’abrasion marines, soit d’anciennes plages, qui se retrouvent à des altitudes pouvant atteindre 400 mètres. Les terrasses d’abrasion se forment lors des haut-niveaux marins correspondant aux périodes interglaciaires pléistocènes (stades isotopiques impairs). La terrasse supérieure est en général plus large que les autres. Elle présente également une morphologie plus lisse, qui contraste souvent avec la morphologie hérissée d’écueils des terrasses inférieures qui ont pourtant été élaborées sur la même lithologie. Ce contraste de morphologie pourrait marquer une périodicité différente des alternances entre périodes chaudes et froides. Il suggère aussi que la terrasse supérieure s’est formée sur une longue période, pendant plusieurs épisodes interglaciaires successifs, alors que la vitesse de soulèvement du continent était très faible. Les terrasses inférieures, en revanche, sont apparues alors que la côte se soulevait rapidement. Les datations par isotopes cosmogéniques de ces niveaux de terrasses montrent que la reprise du soulèvement s’est produite au cours du Pléistocène. La morphologie des vallées fluviales suggère également une reprise pléistocène du soulèvement de l’avant-arc. Les vitesses de soulèvement déduites de ces datations sont en accord avec celles obtenues par d’autres méthodes comme des datations U-Th sur coquilles. Elles varient le plus souvent entre 0,1 et 0,4 mm/an. La présence de sédiments marins d’âge Miocène préservés sur la côte de cette région confirme également que l’avant-arc ne s’est pas soulevé progressivement au cours du Cénozoïque en parallèle à la croissance de la Cordillère des Andes, mais au contraire qu’il s’agit d’un événement épisodique
Fichier non déposé

Dates et versions

insu-01080761 , version 1 (06-11-2014)

Identifiants

  • HAL Id : insu-01080761 , version 1

Citer

Joseph Martinod, Vincent Regard, German Aguilar, Sébastien Carretier, Benjamin Guillaume, et al.. La côte du Chili entre 26 et 32S, témoin d’un changement de dynamique de l’avantarc au cours du Pléistocène. 24 ème Réunion des sciences de la Terre 2014, Oct 2014, Pau, France. pp.167-168. ⟨insu-01080761⟩
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